Chapitre III.4


Au niveau de l’organisation

En interne, les avancements de fin d’année, avancements au mérite suspendus depuis des lustres, ont été repris. Les programmes de formation du personnel sol relancés dans toutes les Directions de la Compagnie ; la réduction de 12% du salaire des cadres datant de l’époque de M. Aoussou Koffi a été supprimée.

En Décembre 1990, soit un peu plus d’un an après sa prise de fonction, suite au départ de certains membres de son équipe initiale, M. Yves Roland-Billecart procéda à la nomination de trois Directeurs centraux parmi les cadres africains.

  • Antoine Ndiaye, Directeur technique basé à Dakar
  • Pierre Agbogba, Directeur de l’Exploitation
  • Yacouba N’diaye, Directeur Fret et Poste

M. Yves Rolant-Billecart avait en effet, recréé la Direction Fret et Poste supprimée avant son arrivée, estimant qu’il était illogique qu’une activité spécifique qui générait à l’époque plus de 25 % du chiffre d’affaires de la Compagnie, soit réduite à deux départements rattachés à une Direction du Marketing et des Programmes surdimensionnée.

En 1991, pour remplacer M. Jean Pierre Aragnetti, M. Yves Rolland-Billecart fit appel à un expatrié d’Air France, Michel Olivier Mignard, qu’il nomma Directeur délégué chargé de l’Exploitation et du Technique. Ce Monsieur, du fait de son passé professionnel à Dakar où il avait été technicien en poste au CID, a été présenté à son arrivée, comme étant « Le spécialiste de l’Afrique ».

Au niveau du social

“L’équipe Billecart” a réussi en un peu plus d’un an :

  • la mise en place d’un statut unique du personnel sol, du personnel navigant technique et du personnel navigant commercial, puis œuvré à la création de l’Inter Syndicale des Travailleurs d’Air Afrique (I.S.T.A.A.) regroupant tous les syndicats nationaux des États.
  • la finalisation de la convention de sécurité sociale. Grâce à cette convention, les agents soumis à mobilité, bénéficieraient sans discontinuité, ce qui n’était pas le cas auparavant, de toutes les prestations des différentes caisses de sécurité auxquelles ils auraient cotisé durant leur carrière. La convention avait abouti à la mise en place d’un système de coordination entre les différentes caisses à cette fin.
  • l’apurement des arriérés de cotisations sociales aux caisses de retraite pour le personnel, et leur règlement régulier et à bonne date.

Chapitre III.3 – Au niveau exploitation et commercial

Les nouveaux marchés : L’expansion du réseau – Chapitre III.5

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