Ces confidences venant après l’échec de Sir Harry, d’Yves Roland-Billecart et d’Auxence Ickonga m’ont conduit à penser, puis à me persuader, que seul un cadre de la compagnie, connaissant parfaitement les rouages et les dessous de la compagnie réussirait cette mission à priori impossible.<
En effet, j’étais de plus en plus convaincu qu’Air Afrique était comme un malade qui cachait ses vrais maux aux docteurs (PDG et DG) de l’extérieur. Tout comme on a coutume de dire, parlant de quelqu’un : « Je le connais comme si je l’avais fait », j’étais persuadé qu’un « docteur » de l’intérieur saurait guérir le malade malgré lui, sans même lui demander de quoi il souffrait.
Lui, notre DG
- Ne viendrait plus, comme ses prédécesseurs, tâtonner avant d’agir
- Serait au fait des projets et des options stratégiques en cours et des alliances en vue
- Tirerait enseignement des erreurs et des réussites de ses prédécesseurs
- Saurait, parce que bien conscient des vrais maux non apparents qui la minaient, valoriser les forces et les atouts et potentiels réels de la Compagnie
- Saurait, sans complaisance, avec fermeté et sans état d’âme, dire à chaque corporation, ses faits et ses méfaits et/ou ses insuffisances et nuisances
- Saurait imposer, de gré ou de force, à tous et sans aucune exception, les changements nécessaires pour sauver la Compagnie
- Saurait qui est qui, qui sait faire quoi, ce qu’il faut faire ou ne pas faire
- Saurait s’attaquer fermement à la question des recettes commerciales, au besoin en les externalisant et en les sous-traitant pour gagner en efficacité, en célérité et en fiabilité des résultats
Nul doute que ce choix serait le bon, le plus efficace, bref,
celui de la dernière chance.
Cest simplement fantastique ce récit. La chute d’RKrk était hélas prévisible !